L'histoire de Plouvain

Les origines

Plouvain est sans nul doute un village très ancien où l’on habitait déjà à l’époque gallo-romaine. Des Vestiges de cette période semblent avoir perduré longtemps sur notre territoire mais aucune trace ne subsiste aujourd’hui.

Le nom de notre village semble étroitement lié à celui de notre voisin Pelves, puisque Plouvain est cité en 1174 sous le nom de « Pelven ». Ce terme serait dérivé de Pabulum (fourrage en Latin) et signifierait « Pourvu de fourrage ». (cf : Toponymie générale de la France par Ernest Nègre).

Plouvain dépendait de l’abbaye Saint-Vaast, à qui l’évêque Lambert avait accordé l’autel en 1098. Nous retrouvons d’ailleurs sur notre blason les armes de l’abbaye (or à la croix ancrée de gueules).

Les guerres

 

Comme tant d’autres communes voisines, Plouvain a beaucoup souffert de la grande guerre de 14/18 puisque notre village fut entièrement détruit.

Un Mémorial du souvenir de l’exécution de Jacques Dapremez est érigé rue de Roeux, il rappelle à tous le courage d’un jeune Biachois. Résistant de la première heure, il connut le conseil de discipline et l’exclusion du lycée pour avoir refusé la rédaction imposée : «Lettre au Maréchal»).
Sportif émérite, il défendait les couleurs de l’Union Sportive de Biache, c’est d’ailleurs dans ce village voisin, en 1941, qu’il sauva de la noyade deux enfants tombés accidentellement dans le marais.
Le 1er septembre 1944, à l’âge de 17 ans, alors qu’il effectuait une liaison entre la milice locale de Biache et le corps franc en contact avec les allemands près de Roeux, Jacques Dapremez fut surpris par une forte colonne allemande alors qu’il se trouvait avec un petit groupe de FFI dans le cimetière de Plouvain. C’est là, dans le cimetière, qu’il tomba glorieusement et qu’une stèle évoque : «Ici est tombé à 17 ans Jacques Depramez».

Au cimetière se dressent également les tombes de 6 soldats du Royaume-Uni morts pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Un monument rend hommage aux victimes des guerres sur le territoire au front duquel figure : «A la mémoire glorieuse des enfants de Plouvain morts pour la France. Ils ont bien mérité de la Patrie.».